Et si...
Après une bonne raclette de vache ou de chèvre d'Escanecrabe, on se disait qu'on pouvait prolonger le moment.
Et si en passant devant la vitrine d'une crémerie, un fromage vous faisait un grand sourire, avec sa peau jaune et lisse et ce sourire noir qui le traverse de part en part.
Et si tout d'un coup, on s'intéressait à la vie de ce fromage fabriqué pour moitié le matin, à la sortie du pie, puis recouvert de cendre pour préserver sa fraîcheur, avant que sa deuxième moitié ne le couvre le soir.
Et si de l'émotion de cette histoire, et de son goût l'audace nous envahissait d'essayer de le reproduire avec notre lait, notre terroir, notre histoire.
Et si je vous disais, que ça y est, et oui ça y est, il attend patiemment sa première dégustation dans la cave.
Avez vous devinez de qui il s'agissait ?
Du morbier d'Escanecrabe bien sûr.
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